Erdogan: "Sans modification de notre regard sur la nature, le monde ne sera plus vivable"
- "Nous donnons une priorité aux projets et actions qui limiteront la pollution environnementale, qui réduiront le gaspillage et qui développeront la conscience écologique", a notamment déclaré le Président de la République de Turquie.
Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a mis en garde contre les conséquences de la société de consommation abusive sur l’environnement et la nature.
Le Chef de l’Etat turc a participé, mardi, à un projet de reforestation de la Forêt Haydar Aliyev de Batikent à Ankara.
Il a prononcé un discours sur les enjeux environnementaux en Turquie et dans le monde.
Erdogan a d’abord rappelé que dans le cadre du vaste projet mené en partenariat par le ministère de l’Education Nationale et celui de l’Agriculture et des Forêts, plus de 10 millions d’arbres vont être plantés à travers les 81 provinces de Turquie. Les élèves des écoles primaires et des collèges participent à cette action dans tout le pays.
"La Turquie est championne du monde de la lutte contre l'érosion. Elle est un des rares pays qui accroissent leurs zones forestières", s’est félicité le Président Erdogan.
"En 16 ans, nous avons planté 4,7 milliards d'arbres. Notre objectif est d'atteindre les 7 milliards d'arbres plantés", a-t-il ajouté.
Mais pour le Président turc, le combat contre l’érosion en particulier et pour l’environnement en général, ne peut se limiter au seul fait de planter des arbres.
"Nous privilégions les sources d'énergies renouvelables. Une Turquie plus verte, plus propre ne se fera pas en plantant seulement des arbres", a-t-il affirmé.
"Nous donnons une priorité aux projets et actions qui limiteront la pollution environnementale, qui réduiront le gaspillage et qui développeront la conscience écologique", a-t-il poursuivi.
Le Chef de l’Etat a mis en garde contre les méfaits de la pollution et de ses conséquences sur la nature.
"Si nous ne modifions pas notre regard sur la nature et l'environnement, le monde ne sera plus vivable", a-t-il conclu.