Erdogan: "Nous avons finalisé nos plans d'intervention à l'Est de l'Euphrate"
- "En provoquant le régime et en ressuscitant Daech, ils veulent à nouveau plonger la Syrie dans le sang : nous ne le permettrons jamais", a encore déclaré le Président turc.
Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a sous-entendu qu’une opération militaire contre les groupes terroristes présents à l’Est de l’Euphrate en Syrie sera prochainement lancée.
Le Chef de l’Etat s’exprimait, mardi, lors de la réunion de groupe de sa formation politique, le Parti de la Justice et du Développement (AK Parti), à l’Assemblée Nationale de Turquie.
Après être revenu sur l’inauguration, la veille, de l’Aéroport Istanbul, le plus grand aéroport du monde, le président Erdogan a rappelé la détermination de la Turquie à ne pas laisser "un état terroriste" se former dans le nord de la Syrie, à l’Est de l’Euphrate, sous le contrôle de l’organisation terroriste YPG/PKK.
Il a indiqué que des préparatifs vont dans ce sens.
"Nous allons faire disparaître la structure terroriste à l’Est de l'Euphrate. Nous avons finalisé nos plans à cet effet. Nous avons ciblé récemment certaines positions terroristes. Les opérations de plus grande envergure arriveront bientôt", a-t-il déclaré.
Le Président turc a également voulu attirer l’attention sur la réapparition de Daech dans certaines régions de Syrie.
"Daech est à nouveau entrainé et orienté par certains milieux dans la région. Ils essaient de ressusciter le groupe terroriste. Ces milieux, qui n’hésitent pas user de tous les groupes terroristes, quels qu’ils soient, pour atteindre leurs objectifs dans la région, essaient à nouveau de remettre cette pièce sur scène. Nous sommes convaincus que ni les populations de la région ni la communauté internationale ne tomberont dans le piège", a-t-il assuré.
"En provoquant le régime et en ressuscitant Daech, ils veulent à nouveau plonger la Syrie dans le sang : nous ne le permettrons jamais", a lancé le Président Erdogan.
Avant de conclure, le Chef de l’Etat a voulu revenir sur l’enquête concernant l’assassinat, le 02 octobre dans les bâtiments du consulat général d’Arabie Saoudite à Istanbul, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
"Il est désormais temps de dénouer cette affaire. Il ne sert à rien de laisser trainer l’enquête ou d’essayer de protéger les personnes qui se cachent derrière ce crime", a-t-il dit.