Erdogan : Des armes occidentales entre les mains des terroristes
"De Daesh au PKK, en passant par al-Qaïda et al-Chabab, on retrouve entre les mains des terroristes qui font couler le sang des musulmans, des armes fabriquées dans les pays occidentaux", a martelé le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan.
"On retrouve entre les mains des terroristes qui font couler le sang des musulmans, des armes fabriquées dans les pays occidentaux", a fustigé le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan a prononcé un discours, samedi, lors de la cérémonie de mise à l'eau de la frégate multi-missions nommée "Ufuk" (A-591), conçue et fabriquée en Turquie, au chantier de Tuzla, sur la rive asiatique d'Istanbul.
Le chef de l'Etat a affirmé que l'exécutif actuel est parvenu à faire renaître de ses cendres le secteur de la construction navale en Turquie.
"Le secteur de la construction navale turc s'est vigoureusement redressé lors des 16 dernières années", a-t-il indiqué.
Erdogan a relevé l'importance des investissements dans le secteur de l'industrie de défense pour ne pas être dépendant de pays tiers.
"Lors des 3 dernières années, nous avons remporté d'importants succès face aux organisations terroristes, avec en tête Daech et le PKK, qui tentent de diviser, morceler notre pays et attentent à la vie de nos citoyens", a-t-il rappelé, précisant que ces succès sont en grande partie imputables au développement du secteur de l'industrie de la défense turque.
Il a fustigé le fait qu'on retrouve des armes fabriqués dans des pays occidentaux entre les mains de tous les terroristes sanguinaires à travers le monde.
"Ceux qui fournissent des armes aux terroristes sanguinaires, dressent des obstacles inimaginables lorsqu'il est question de la Turquie. De Daesh au PKK, en passant par al-Qaïda et al-Chabab, on retrouve entre les mains des terroristes qui font couler le sang des musulmans, des armes fabriquées dans les pays occidentaux", a-t-il martelé.
Et Erdogan de poursuivre :
"Les assassins du PYD/YPG, qui procèdent à une épuration ethnique dans le nord de la Syrie, ont entre les mains des roquettes, bombes et munitions provenants de nos alliés. Face à ce tableau, la Turquie ne peux pas attendre les bras croisés et confier sa sécurité nationale à d'autres pays. L'histoire est un perpétuel recommencement pour ceux qui n'en tirent pas les leçons. Et nous, en tant qu'Etat, nous tentons, face à ce tableau et aux événements vécus dans notre région, de renforcer notre industrie de défense, tout en tirant des leçons de notre passé."