Erdogan: "Ceux qui sont candidats à diriger la Turquie en s'accrochant à ses ennemis sont condamnés à l'échec"
- "Sans créer une ceinture de sécurité forte autour de la Turquie, ils ne nous permettront pas de vivre en paix et dans la prospérité à l'intérieur du pays", a encore déclaré le Président turc
Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a fermement condamné la prédisposition de certains partis d’opposition turcs à vouloir suivre "les ennemis certifiés" de la Turquie dans le seul but d’arriver au pouvoir, leur assurant un "échec cuisant".
Le Chef de l’État turc a pris la parole, vendredi, lors d’une cérémonie d’inauguration de plusieurs projets réalisés dans la province de Hatay, dans le sud du pays, dont le stade de la ville du même nom.
Après avoir mis l’accent sur le caractère multiculturel de la région, qui est le symbole du vivre ensemble en paix entre citoyens de différents groupes ethniques et croyances religieuses, Erdogan a voulu souligner la nécessité pour la Turquie de garantir sa sécurité dans sa région.
"Sans créer une ceinture de sécurité forte autour de la Turquie, ils ne nous permettront pas de vivre en paix et dans la prospérité à l'intérieur du pays", a-t-il assuré, faisant référence aux nombreux ennemis de son pays qui ne veulent pas le voir occuper une place prédominante dans la région et dans le monde.
Il en a profité pour critiquer les politiciens qui, en Turquie, sont prêts à suivre "ces ennemis" de la Turquie pour arriver au pouvoir.
"Ceux qui sont candidats à diriger le pays en s'accrochant aux ennemis certifiés de la Turquie sont condamnés à l'échec cuisant", a-t-il affirmé.
Avant de conclure, le président turc a laissé entendre que de « nouvelles victoires » comme la récente libération du Haut-Karabagh qui était depuis près de 30 ans sous occupation arménienne.
"Dans la même approche, nous sommes désormais en train de préparer d’autres initiatives", a-t-il dit, sans donner plus de détails.