Entrée en vigueur de la nouvelle série des sanctions américaines contre l'Iran
La nouvelle série de sanctions américaines imposées à l'Iran, essentiellement focalisée sur les secteurs financier, commercial et industriel, est officiellement entrée en vigueur, mardi.
Les sanctions ont été activées mardi à 01h01 heure de l'Est des États-Unis (04h01 GMT).
Elles incluent l'interdiction de l'échange de dollars avec le gouvernement iranien, l'interdiction des transactions commerciales relatives aux métaux précieux, en l'occurrence l'or, et des sanctions imposées aux institutions et aux gouvernements qui utilisent les rials iranien ou des documents gouvernementaux iraniens.
Elles comprennent également l'interdiction de fournir ou d'acheter une liste de métaux, principalement de l'aluminium, du fer et de l'acier, et des restrictions sur les secteurs de l'automobile et des tapis en Iran.
Les nouvelles sanctions imposent également des restrictions à l’Iran pour l’importation ou l’exportation de technologies associées à des programmes technologiques à double usage industriels, civil et militaire.
Les sanctions interdisent également la vente d’avions de passagers et de pièces détachées en Iran, ainsi que l’entrée de sociétés étrangères dans le secteur automobile iranien.
La deuxième série de sanctions, qui concerne le secteur de l’énergie, devrait entrer en vigueur le 5 novembre prochain.
Les sanctions devraient nuire gravement à l’économie de l’Iran, qui est au bord de la crise ces derniers mois.
Le ministre iranien du Travail, Ali Rabii, avait indiqué qu'il risquerait d'y avoir plus d'un million de personnes au chômage et un taux d'inflation très important, de l'ordre de 110%, en raison des sanctions américaines.
Le 8 mai dernier, le président américain, Donald Trump, avait annoncé le retrait des Etats-Unis de l'Accord nucléaire avec l'Iran
Cet accord vise à limiter le programme nucléaire de Téhéran en contrepartie de la levée des sanctions occidentales appliquées à son encontre.
Trump avait également annoncé la reprise des sanctions économiques contre Téhéran et contre toutes les sociétés et entités qui collaborent avec l’Iran.