"Désigner un président par la voie de la nomination revient à insulter le peuple vénézuélien"

Omer Celik, le porte-parole de l’AK Parti au pouvoir (Parti pour le Développement et la Justice), a affirmé "qu’aucun pays ne peut désigner de président au Venezuela, ni dans un autre pays. Il s'agit d'un acte illégitime."

Celik a partagé, jeudi, plusieurs messages sur son compte officiel Twitter à propos de l'auto-proclamation du président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, leader de l'opposition, Juan Guaido, président par intérim, hier mercredi.

Il a tout d’abord souligné qu’aucun pays n’est en droit de désigner de président au Venezuela, ni dans un autre pays. 

Insistant sur le fait qu’il s’agit "d'un acte illégitime", Celik a déclaré: "C’est ridicule et offensant que les pays dirigés par la démocratie désignent pour un autre pays un président par la voie de la nomination."

Celik a poursuivi: "Ils ont donné le titre de président par intérim à la personne qu’ils ont nommé. Cette expression sera l’un des concepts les plus offensant de l’histoire de la politique mondiale. Dire au peuple vénézuélien, "cette personne est votre président par intérim", c'est insulter ce peuple."

D'après Celik, ceux qui sont entrées dans le "délire" de nommer un président pour un autre pays ont de nombreux avantages à retirer de cette affaire. 

"Mais il est clair qu’il ne s’agit pas d’avantages concernant le peuple du pays auquel ils portent intérêt", a-t-il souligné.

Enfin, Celik de conclure: "Désigner un président par la voie de la nomination revient à insulter le peuple vénézuélien. J'invite ceux qui suivent ce mouvement à réfléchir comment Simon Bolivar, figure de la liberté de l'Amérique Latine, aurait agit face à cela."