Des académiciens et journalistes soutiennent la lutte légitime antiterroriste de la Turquie
- Le groupe a critiqué la tentative de création d'une entité quasi-étatique au delà des frontières, qui menacera l'intégrité territoriale de la Turquie dans le futur
Un groupe d'académiciens, de journalistes et de syndicalistes a exprimé son soutien à la lutte légitime contre les organisations terroristes PYD/PKK et Daech.
Des académiciens, des journalistes et des syndicalistes ont publié une déclaration, mardi.
Ils ont rappelé que l'Anatolie et le territoire syrien ont toujours été le symbole de la fraternité, de la solidarité et des valeurs, et que cette fraternité a toujours été la cible d'attaques.
Le groupe a aussi noté qu'au delà des frontières turques, certains essaient de créer une entité quasi-étatique, qui deviendra un outil de menace à l'intégrité territoriale de la Turquie dans le futur et qui servira les intentions impérialistes au Moyen-Orient.
En outre, le groupe a rappelé que la Turquie est membre de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) depuis 1952.
«Cependant, les États-Unis, un de nos pays alliés depuis plus d'un demi siècle, déploient des efforts pour restructurer la Syrie du nord en coopérant avec le PKK/PYD/YPG dont l'idéologie fondatrice est le socialisme maoïste, lit-on dans la déclaration. Il est clair qu'une entité qui fait usage de la violence et du terrorisme pour atteindre ses objectifs, ne puisse pas prendre part à des démarches démocratiques. Le PYD est la branche syrienne du PKK. Le cadre des dirigeants du PYD est composé des membres du PKK.»
Le groupe a aussi critiqué les États-Unis de coopérer avec le PYD sous prétexte de lutter contre Daech.
«Pourtant les États-Unis ont refusé la proposition de la Turquie de lutter ensemble contre Daech, fait remarquer le groupe. Ils ont continué à coopérer même quand Daech a été affaibli. Nous soutenons ainsi la lutte légitime de la Turquie contre le PYD/PKK et Daech.»
Les auteurs de la déclaration ont aussi insisté que le PKK et le PYD ne sont pas les représentants des Kurdes de la région, puisqu'ils ont forcé les opposants.