Début du Sommet tripartite al-Sissi/al-Bachir/Dessalegn à Addis-Abeba
Un Sommet tripartite réunissant le président soudanais Omar Hassan al-Bachir, son homologue égyptien Abdelfattah al-Sissi et le Premier ministre éthiopien Haile Mariam Dessalegn a débuté, lundi matin, par une séance à huis clos qui discutera du Barrage éthiopien de « La Renaissance ».
La rencontre tripartie se tient en marge du Sommet de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, qui a débuté hier dimanche et qui prendra fin aujourd’hui lundi.
Selon le correspondant d’Anadolu sur place, il est attendu qu’une séance d’ouverture se tient ultérieurement, suivie d’une séance à huis clos entre les dirigeants. Cette séance à huis clos, a-t-il dit, a réuni au début le Premier ministre éthiopien et le président égyptien, pendant une heure environ, avant que le président soudanais ne les rejoigne.
Une source bien informée a déclaré au correspondant d’Anadolu que le sommet débattra de la crise relative au Barrage de « La Renaissance ».
La source, qui a souhaité garder l’anonymat, a indiqué que les trois dirigeants donneront des instructions au comité technique tripartie pour reprendre les négociations.
Le Caire avait annoncé la suspension des négociations sur le barrage de « La Renaissance » en novembre 2017 en signe de rejet des modifications apportées par Khartoum et Addis-Abeba sur les études effectuées par le Bureau de consulting français sur les travaux de remplissage et de mise en fonction du Barrage.
Au mois de décembre dernier, l’Egypte avait proposé l’entrée de la Banque mondiale en tant que partie neutre dans les négociations, ce qui a été rejeté par l’Ethiopie. L’Egypte avait fait part de son inquiétude face au refus de sa proposition.
L’Egypte a des appréhensions quant aux impacts négatifs du Barrage « La Renaissance » sur l’afflux de sa quote-part annuelle des eaux du Nil (55,5 milliards de mètres cubes », principale ressource en eau du pays qui compte 94 millions d’habitants.