Clôture du Sommet économique arabe à Beyrouth
La déclaration du Sommet appelle à atténuer les souffrances des réfugiés syriens
Le quatrième sommet arabe sur le développement économique et social s’est clôturé dimanche à Beyrouth, la capitale libanaise.
Organisé par la Ligue arabe, l’événement n’a réuni que trois dirigeants arabes, à savoir le président libanais Michel Aoun, son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, et l’Emir du Qatar Tamim bin Hamad Al-Thani.
La déclaration du sommet a été présentée par le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hussam Zaki, lors d'une conférence de presse.
Selon la déclaration, il a été convenu que tous les pays donateurs et les fonds arabes devraient œuvrer de concert à atténuer les souffrances des réfugiés syriens.
Un consensus s'est également dégagé sur le financement de projets de développement dans les pays d'accueil de réfugiés, a indiqué la déclaration.
En outre, le sommet a souligné l'importance du soutien à la résistance du peuple palestinien contre l'occupant israélien. Tous les États ont été instamment priés de respecter les décisions internationales concernant Jérusalem et de ne pas reconnaitre cette ville comme "la capitale d'Israël".
Plus tôt dans la journée, lors de son discours prononcé au sommet, le président Aoun a déclaré que son pays subissait les conséquences du déplacement de milliers de Syriens en raison du conflit dans leur pays.
«Le nombre de réfugiés syriens et palestiniens équivaut désormais à la moitié de la population libanaise. Nous sommes ici pour discuter des conséquences destructrices des guerres sur l'économie et le développement de nos pays », a-t-il déclaré.
La plupart des pays arabes ont été représentés au sommet par des délégations au niveau des ambassadeurs. La Syrie, dont l'adhésion à la Ligue arabe est suspendue depuis 2011, ainsi que la Libye, n’ont pas participé à la réunion.
Le dernier sommet économique arabe s'était tenu à Riyad, la capitale saoudienne, en 2013.