Celik: La Turquie réfute le type de «relation sélective» de l'UE

- «Avec ce document, l'UE a clairement affirmé qu'elle n'appliquera pas l'accord du 18 mars», a fait remarquer le ministre turc des Affaires de l'UE

Celik: La Turquie réfute le type de «relation sélective» de l'UE

La Turquie réfute le type de «relation sélective» de l'Union européenne (UE).

Le ministre turc des Affaires de l'UE, Omer Celik a diffusé un message sur son compte Twitter, mercredi, à propos du rapport final adopté hier mardi par le Conseil des affaires générales de l'UE.

«Avec ce document, l'UE a clairement affirmé qu'elle n'appliquera pas l'accord du 18 mars, a fait remarquer Celik. Nous réfutons le type de relation sélective où l'UE considère la Turquie comme un partenaire indispensable dans les domaines où elle a des intérêts, dont la migration, le terrorisme, les transports et l'énergie, tout en refusant de tenir ses promesses.»

Pour Celik, ce document qui «manque de vision et est loin des faits», démontre que l'UE est prise en otage par une mentalité anti-Turquie.

En outre, ce document reflète les préjugés des pays européens vis-à-vis de la Turquie, alors que celle-ci vient d'organiser des élections présidentielle et législatives, d'entrer dans une nouvelle période pour lancer un processus de réforme grâce au système de gouvernement présidentiel.

«Nous ne pouvons pas prendre au sérieux l'approche de l'UE concernant les relations turco-grecques et la question chypriote», a insisté Celik, selon qui il est «tragi-comique de dire que la Turquie s'éloigne de l'UE dans une période où les pays gouvernés par la droite extrémiste, dominent le Conseil européen».

Le 18 mars 2016, le gouvernement turc et l'UE ont conclu trois accords interdépendants sur les migrations, la réadmission des réfugiés et l'exemption des visas pour les citoyens turcs.

Alors qu'Ankara a tenu ses engagements dans les deux premiers accords, l'Union n'a pas encore honoré son engagement concernant la libéralisation du régime des visas.