Cavusoglu: ''La Turquie continuera à soutenir la paix et la stabilité en Bosnie-Herzégovine''
Çavuşolu a souligné que l'accord "a apporté la paix dont la Bosnie-Herzégovine avait désespérément besoin après de violents affrontements qui avaient persisté pendant de longues années, mettant ainsi fin à la guerre et au génocide".
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que son pays continuera de soutenir la paix et la stabilité en Bosnie-Herzégovine.
C'est ce qui ressort d'une déclaration diffusée via une vidéo en marge de sa participation au programme organisé par le Bureau du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, samedi, à l'occasion du 25e anniversaire de la signature de l'Accord de paix de Dayton.
Çavuşolu a souligné que l'accord "a apporté la paix dont la Bosnie-Herzégovine avait désespérément besoin après de violents affrontements qui avaient persisté pendant de longues années, mettant ainsi fin à la guerre et au génocide".
Le ministre des Affaires étrangères a évoqué "l'importance de l'unité et de la souveraineté de la Bosnie-Herzégovine pour la Turquie, qui ne cesse de soutenir les efforts de développement de la coopération régionale pour la prospérité de la région".
Et d'expliquer : "L'accord de Dayton mérite l'attention, cependant, de nombreux changements se sont produits au cours du dernier quart de siècle. Pour cette raison, nous devons être compatibles avec ces nouvelles transformations''.
"Nous avons besoin d'un processus plus efficace qui améliorera le bien-être de tous les citoyens de Bosnie-Herzégovine. Le passé ne devra jamais être oublié en regardant vers l'avenir'', a-t-poursuivi.
Çavuşolu a appelé à se toujours souvenir du passé et honorer les innocents qui ont perdu la vie pour préserver la paix.
Il a affirmé que les leçons tirées du passée douloureux "devraient renforcer la coopération dans la région. ''Nous devons prendre conscience de la valeur de nos différences culturelles, car cela incarne notre richesse'', a-t-il lancé.
Le ministre turc est revenu, également, sur les tragédies survenues il y a 25 ans qui, selon lui, "devraient être un rappel douloureux de la nécessité de prévenir la xénophobie, le racisme et l’escalade de l’islamophobie en Europe en particulier".
''Pour réussir, il faut une direction et un engagement politique guidé par "un leadership fort'' qui travaille avec sagesse et non avec populisme", a-t-il dit.
Il a indiqué que la Turquie, en tant que membre du Conseil exécutif du Conseil de mise en œuvre de la paix, "continuera à apporter son plein appui au maintien de la paix et de la stabilité en Bosnie-Herzégovine".
''Ensemble, l'avenir pourrait être meilleur'', a-t-il conclu.
Les forces serbes avaient pénétré dans la ville bosniaque de Srebrenica le 11 juillet 1995, après qu’elle fut déclarée "zone de sécurité" par l'Organisation des Nations Unies (ONU). Durant les jours qui suivirent, un massacre fut perpétré contre les civils musulmans de la ville.
L’ONU a reconnu que les forces serbes avaient perpétré de nombreux massacres contre les musulmans bosniaques durant cette guerre, qui a débuté en 1992 et s’est terminée en 1995, avec les accords de Dayton, sur un bilan de plus de 300 mille morts.