Cameroun/Crise anglophone: 12 touristes occidentaux libérés par l’armée
- Les touristes italiens et suisses avaient été enlevés lundi 2 avril, alors qu’ils se rendaient à un site touristique dans le Sud-ouest du pays.
Douze touristes qui avaient été enlevé lundi soir par une bande armée dans la région du Sud-ouest, ont été présentés aux ambassadeurs de l’Italie et de la Suisse, mardi nuit, par le porte-parole du Gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakari, a-t-on appris de source officielle.
«Il s’agit de cinq italiens à savoir Manfredini Enrico, Calderato Andrea, Miliardi Andrea Gi Carlo, Pontremoli Claudio Diego, Brini Gianfranco; et sept suisses : Ruotolo Tiziana, Gereghetti Soldini Katia Emilia, Quattrini Silvana Carla, Soldini Fulvio, Rondelli Numa Carlo, Eggeman Alfred et Ghiringhelli-Vandone Athos », a précisé le porte-parole, mercredi à Anadolu.
Ces touristes kidnappés étaient sous la responsabilité du «Groupe African Adventure», a souligné l’ambassadeur de la Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri.
D’après le porte-parole du Gouvernement camerounais, les touristes avaient été pris en otage le lundi 2 avril vers 16 heures par une bande armée du mouvement séparatiste anglophone dans la localité de Moungo-Ndor, département du Kupe Muanenguba (région du Sud-ouest).
«Ils avaient été kidnappés alors qu'ils se rendaient au site touristique de «Twin Lakes» du Maunenguba», deux lacs qui attirent la curiosité des touristes dans le Sud-ouest du pays.
«Nos forces de défense et de sécurité ont pu, grâce à la collaboration des comités de vigilance, des chefs traditionnels et de la société civile, les libérer après quelques heures de captivité dans la région du Sud-Ouest où ils étaient en tourisme», relève le ministre.
Accompagné de plusieurs membres du Gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères, le porte-parole du Gouvernement a confié les ex-otages aux ambassadeurs de Suisse Pietro Lazzeri et d’Italie, Marco Romiti.
Pour rappel, une opération similaire menée dans la même région en mars dernier par des forces camerounaises avait permis de libérer des ouvriers de la société tunisienne Soroubat, mais un tunisien avait trouvé la mort dans l’opération.