Bozdag: "Personne ne pourra modifier le Coran"
- "Ils sont les écervelés du 21ème siècle, la version occidentale de Daech", a déclaré le vice-Premier ministre turc au sujet de l'appel à la suppression de certains versets du Coran.
Le vice-Premier ministre turc et porte-parole du gouvernement, Bekir Bozdag, a fustigé le manifeste "contre le nouvel antisémitisme", signé par 300 personnalités françaises, dont l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy.
Bozdag s’est exprimé sur le sujet, lundi, sur son compte Twitter.
Il a fermement dénoncé l’approche selon laquelle le Coran, livre saint des Musulmans, recèlerait des messages qui appelleraient "à la violence et à l’antisémitisme".
"300 écrivains et politiciens français, dont l'ancien président et l’anti-Islam notoire, Sarkozy, ont demandé le retrait du Saint Coran de certaines parties accusées de violence et d'antisémitisme. Ils sont les écervelés du 21ème siècle, la version occidentale de Daech", a-t-il d’abord déclaré.
"De nombreux ennemis de l'Islam, plus puissants que Sarkozy, n'ont pas su faire disparaître le Coran, tous ont disparu mais le Saint Coran demeurera jusqu'à la fin des temps", a-t-il ajouté.
Le porte-parole du gouvernement a insisté sur le caractère intemporel du message du Coran.
"Ni Sarkozy, ni l'ensemble des ennemis de l'Islam, ne pourront proposer un verset comparable à ceux du Coran, et ne pourront jamais le modifier".