Attaque de Ouagadougou: le gouvernement dément le bilan de 30 morts

-Des médias internationaux ont évoqué un bilan d'une trentaine de morts, le gouvernement burkinabé évoque quant à lui un bilan de 16 morts dont huit militaires et huit assaillants

Attaque de Ouagadougou: le gouvernement dément le bilan de 30 morts

Le gouvernement burkinabé a démenti vendredi en début de soirée le bilan d'une trentaine de morts, évoqué par certains médias étrangers, concernant l'attaque terroriste qui a visé dans la matinée du même jour, plusieurs cibles stratégiques à Ouagadougou.

Les attaques qui ont ciblé l'ambassade de France, l'Institut français et l'état major de l'armée dans la capitale burkinabé, se sont soldées par un bilan de 16 morts dont huit militaires et huit assaillants, a déclaré le ministre burkinabé de la Sécurité, Clément Sawadogo, lors d'une conférence de presse.

"Les assaillants sont venus à bord d'un pick up bourrés d’explosifs. Ils ont visé la façade sud de l’état major et c’est vraiment là-bas qu’il y’a eu plus de dégâts aussi bien matériels qu'humains", a précisé le responsable burkinabé.

Interrogé par les journalistes quant au bilan de trente morts avancé par certains médias internationaux, le ministre a démenti ces informations.

“L'état major a été pris par surprise mais je démens formellement ce bilan d'une trentaine de morts. Les chiffres que je viens de vous fournir sont certes provisoires mais sont exacts", a-t-il souligné.

A noter qu’une réunion sur le G5 Sahel devait se tenir dans l’enceinte de l’état major de armées mais a été délocalisé au dernier moment.

Cette attaque non encore revendiquée a aussi fait plus de 80 blessés dont douze blessés graves et 5 personnes interpellées et gardées à la gendarmerie nationale, a encore déclaré la même source, ajoutant que l'identification des victimes était en cours.

“Le vendredi 02 mars 2018, aux environs de dix heures (10h), des attaques armées et synchronisées ont eu lieu dans la ville de Ouagadougou, touchant plusieurs cibles dont l'État-major de l’Armée Nationale et l’ambassade de France”, a indiqué le Procureur du faso Yoda Harouna dans un communiqué où il a, également, annoncé, l’ouverture d’une enquête.