Ankara a mené une diplomatie intense en 2018
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a effectué 76 visites à l'étrangers en 2018.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a effectué 76 visites à l'étranger dans le cadre de ses missions en 2018.
La Turquie a mené une diplomatie intense en 2018, une année marquée plus particulièrement par la lutte contre la migration irrégulière, l'opération "Rameau d'olivier" à Afrin et le processus d'Astana, dont l'objectif est d'aboutir à une solution politique en Syrie.
"Le volontarisme et l'humanisme", deux pierres angulaires de la diplomatie turque, ont conduit Mevlut Cavusoglu, qui a effectué 76 visites à l'étranger en 2018, ce qui représente en terme de distance 435 mille kilomètres, soit l'équivalent de 11 tours du globe.
En 2018, la Turquie a occupé une place de premier rang dans les sujets d'actualités aussi bien au niveau national qu'international.
Elle a soutenu les efforts de reconstruction en Irak et joué un rôle de premier plan sur la question palestinienne et au sujet de Jérusalem, en organisant un sommet des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul, en réponse au transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem.
Par ailleurs, sur un autre plan, la Turquie a augmenté ses activités humanitaires à destination des opprimés et malheureux à travers le monde, devenant le pays le plus généreux du monde dans ce domaine, en pourcentage de son PIB.
Cavusoglu a notamment conduit en 2018, le processus de normalisation des relations de la Turquie avec l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Australie.
En outre, l'année 2018 vit la Turquie prendre des mesures visant à défendre les droits et intérêts des citoyens de la République turque de Chypre du Nord en ce qui concerne les prospections d'hydrocarbures en Méditerranée orientale.
La Turquie a également participé aux activités organisées sous couvert de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) tout au long de l'année précédente.