Amman réitère son refus d’ouvrir ses frontières aux réfugiés syriens
La porte-parole du gouvernement jordanien, Joumena Ghanaimet, a déclaré à Anadolu que "la Jordanie a pris la décision de fermer la frontière afin de protéger sa sécurité et d'éviter tout risque qui ne répond pas à ses intérêts".
La Jordanie a réitéré, jeudi, son refus d’ouvrir ses frontières aux réfugiés syriens en réaction aux demandes de l'Organisation des Nations Unies (ONU).
C'est ce qui ressort des déclarations faites par la porte-parole du gouvernement jordanien, Joumena Ghanaimet, à Anadolu.
Ghanaimet a déclaré que "la Jordanie a pris la décision de fermer ses frontières pour protéger sa sécurité et éviter tout risque qui ne réalisé pas à ses intérêts".
"L'ouverture de la frontière sous la demande de l'ONU pour fournir un abri sûr aux déplacés se heurte à ses intérêts", a-t-elle poursuivi.
La porte-parole jordanienne a souligné que "la Communauté internationale et l'ONU doivent assumer leur rôle en matière de secours des réfugiés, faire pression afin de parvenir à une solution politique mettant fin à la crise dans le sud de la Syrie, et ne pas abandonner leur rôle principal et essentiel, en l'occurrence, mettre fin à la violence et au meurtre".
Elle a par ailleurs estimé que "la solution ne réside pas dans l'ouverture de la frontière mais plutôt dans une solution politique éradiquant la racine du problème".
"La Jordanie continue à accomplir son devoir humanitaire d'acheminer les aides de secours aux Syriens déplacés à l'intérieur de leurs pays", a-t-elle renchéri.