Aksoy : Washington ne doit plus nous détourner du dossier FETO
-Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères a condamné les attaques commises par le régime de Damas dans les zones de désescalade, à Deraa et Kuneitra, dans le Sud de la Syrie, où de nombreux civils ont péri.
Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Hami Aksoy a déclaré, "Lors de la réunion commune Turquie-Etats-Unis, nous avons souligné le fait que les autorités américaines ne devaient plus nous détourner du dossier FETO."
Aksoy animait, jeudi, une conférence de presse dans les locaux du ministère à Ankara.
Ce dernier a rappelé la tenue, le 13 juillet à Ankara, d'une réunion commune entre des responsables turcs et américains. Parmi les sujets abordés, Aksoy a cité l'extradition du chef de l'organisation terroriste FETO, réfugiés aux Etats-Unis depuis 1999, la lutte contre FETO, le procès de l'ancien directeur général adjoint de la banque turque Halkbank, Hakan Atilla, inculpé aux Etats-Unis pour avoir contourné l'embargo américain imposé à l'Iran et le cas des citoyens américains jugés en Turquie.
"Lors de la réunion, nous avons souligné le fait que les autorités américaines ne devaient plus nous détourner de la question de FETO", a d'abord précisé le porte-parole.
Aksoy a, en outre, condamné les attaques commises par le régime de Damas dans les zones de désescalade, à Deraa et Kuneitra, dans le Sud de la Syrie, où de nombreux civils ont péri.
"Nous condamnons avec force et dénonçons les attaques du régime visants les zones de désescalade", a t-il martelé, insistant sur le fait que l'attitude du régime syrien tend à compromettre les processus de Genève et d'Astana.
"Nous ne souhaitons pas que le scénario vécu à la Ghouta orientale, à Homs et maintenant dans le Sud-ouest de la Syrie se reproduise à Idlib", a t-il ajouté, faisant référence aux attaques sanglantes des forces du régime d'al-Assad dans ces différentes enclaves contrôlées par l'opposition.
Aksoy a indiqué que le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan avait, lors d'une conversation téléphonique, le 14 juillet, avec son homologue russe Vladimir Poutine, spécifié qu'une attaque sur Idlib pourrait être perçue comme une violation du processus d'Astana.