Akar: "Poursuivre les opérations en Irak jusqu'à la disparition du PKK"
- Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a insisté sur la détermination de la Turquie à lutter jusqu’au bout contre les groupes terroristes qui menacent sa sécurité nationale.
Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a fait savoir que les opérations sécuritaires turques contre les organisations terroristes se poursuivront tant que nécessaire sur le territoire irakien.
Le ministre s’est exprimé, jeudi, lors des discussions au Parlement turc autour du budget 2019.
Il a insisté sur la détermination de la Turquie à lutter jusqu’au bout contre les groupes terroristes qui menacent sa sécurité nationale.
"Parce que le gouvernement central de Bagdad et les autorités de la région kurde d'Irak ne prennent pas de mesures efficaces contre le PKK, la menace terroriste en provenance du nord de l'Irak continue de mettre en danger la sécurité de notre pays. Pour cette raison, nos opérations sécuritaires à la source vont se poursuivre sur le territoire irakien jusqu'à ce que la menace terroriste soit éliminée", a-t-il affirmé.
Mais la détermination de la Turquie ne se limite pas à l’Irak. Elle concerne aussi la Syrie et les activités du YPG/PKK.
Selon la feuille de route établie entre Ankara et Washington, le YPG/PKK devait se retirer de la ville de Manbij. Mais le processus traine en longueur.
"Malgré les promesses données quant au retrait du PKK/PYD/YPG de Manbij en Syrie, comme à Afrin, l'organisation terroristes creuse des tranchées autour de la ville. Ce groupe terroriste doit savoir qu'en temps venu, ces tranchées leur serviront de cimetières", a-t-il averti.
Hulusi Akar a par ailleurs rappelé que la présence du YPG/PKK à l’est de l’Euphrate ne pouvait être tolérée trop longtemps.
Le ministre s’est aussi exprimé sur les tensions récentes en Mer Egée et en Méditerranée avec la Grèce et la partie grecque de Chypre.
Athènes souhaite étendre ses eaux territoriales malgré les accords internationaux et la Turquie, et la partie grecque de Chypre veut mener des forages en hydrocarbure en Méditerranée sans inclure la République Turque de Chypre Nord.
"Nos interlocuteurs doivent savoir qu'aucun projet en Mer Egée ou en Méditerranée, écartant la Turquie ou la République Turque de Chypre Nord, n'a aucune chance d'aboutir", a-t-il martelé.
Pour finir, le ministre de la Défense a assuré qu’avec la mise en route du système de défense antiaérienne S-400 acquis auprès de la Russie, la Turquie sera en mesure de mieux se défendre.
"Avec la livraison en 2019 du système S-400, la Turquie va gagner une importante capacité de défense aérienne", a-t-il dit.